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Photo du rédacteurPatherson

Le jour narre…

Mesdames et Messieurs, bonsoir et bienvenue sur l’ensemble du réseau synchronisé de la « Télévision Pagaies à l’eau », voici le journal…

Au pays des pirogues sans voile, sa Noblesse commandant de la cale a mis au gnouf tous ses opposants, maintenant il suffit de tousser pour être évacué en catimini au trou. Pris par un mal de mer du pouvoir absolu, il a tout vendu aux requins qui font des trous sous la coque et nous sourient en bonne compagnie. Les voiles, les radars, les boussoles, les réserves de carburant, même l’ancre et les greniers sont soldés de manière insultante aux paquebots qui passent et dont les pillages masqués sont appelés « accords » ou « partenariats ». Tous les jours, des cadavres sont jetés dans les eaux profondes et font le repas des poissons et ce en toute impunité et dans l’impuissance des passagers affamés et affaiblis.

La pirogue tangue mal. Très mal !

Parlons santé ! Le cancer de l’ignorance fait encore des ravages chez les jeunes et l’hôpital universitaire est très mal équipé pour prendre en charge l’avenir de la pirogue. Ceux qui veulent sauver le corps du savoir exigent la démission des médecins après la mort et luttent avec des marches contre les calmants de rue, la rédemption médiatisée et monétisée, en éliminant le virus par la racine. En bon entendeur, ça chauffe !

Malgré le ramadan, c’est la flambée des prix au marché. Hélas la surprise c’est que nous avons de nouvelles denrées dans les artères, au champ. L’honneur et la dignité sont vendus aux enchères, l’honnêteté et l’amour sont en solde, on jeune mais la tolérance coûte excessivement chère, le pardon se fait très rare, le masla et le « yalla bakhna » restent les denrées les plus prisées du marché. La conjoncture n’a pas épargné un secteur. On nous l’avait dit et il reste nécessaire : c’est ce fameux « ndeup national ».

Sur la page sport :

L’étendard est remis. Les souffles sont retenus. Entre optimisme passionné et scepticisme calculateur, les lions doivent prouver qu’ils peuvent rugir hors de la tanière.

Mesdames et messieurs, merci d’être fidèles aux programmes des « Pagaies à l’eau ».

Téragamment votre !

Patherson

          Silencedesrimes

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