L'ego a trop eu le privilège d'être au parloir de la médiocrité.
Il y a beaucoup de bruit, une cacophonie sourde, car cette mise en scène n'est sur aucun bord, supportée par les étais du savoir, des principes auxquels on s'arcboute, et de cette responsabilité individuelle de se rappeler que demain, on rendra des comptes, à un peuple, une progéniture, à Dieu.Quand le politicien se résigne à faire du folklore, c'est parce qu'il n'a pas de projet de société, ni une vison qui bâtisse un peuple.Quand celui qui se dit artiste se réfugie derrière l'insulte et l'exhibition, c'est parce qu'il n'a pas le talent nécessaire.Celui qui enseigne par la peur, ne fait que combler ou masquer ses lacunes. De même, diriger par la tyrannie, c'est être un paltoquet et non un leader.Lorsque celui qui est censé veiller à l'ordre, est au chapitre du désordre, l'anarchie devient synonyme de minutie. Il y a trop de comédie, et les uns se résignent à survivre, alors que les autres tentent de passer pour les libérateurs héroïques, les messies, alors que leur mérite, s'ils en ont, ou si on peut l'appeler ainsi, c'est de créer des chapelles sans Bible.
L'art de mentir est devenu un talent ajouté dans les CV, être un prestidigitateur c'est être une star qui affiche "guichet fermé", il suffit d'être un saltimbanque en costume pour être un leader. Ndeysan, deuk bii!
Patherson
Silencedesrimes
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